Poiscaille dit adieu au saumon !

Le saumon est en grande majorité issu de l’élevage.

C’est d’ailleurs pour ça que vous pouvez le retrouver sous le label « Bio ».

On peut donc se dire : « chouette, comme ça, pas d’impact sur le poisson sauvage ». Mais non, l’impact est tout de même bien présent.

Le saumon d’élevage bio ou non est nourri avec des farines de poisson qui eux, sont pêchés en mer, de manière non durable. Certains poissons pêchés dans les eaux françaises, comme le chinchard, boudés par les consommateurs, sont réduits en poudre. La farine est ensuite acheminée sur les sites d’élevage, en Norvège ou au Chili. Les saumons débarquent de nouveau chez nous fumés, sous vide, dans nos rayons de supermarché. Quand on essaie de compter les kilomètres parcourus, on a envie de se cacher sous une anémone.

Le saumon sauvage est donc plus vertueux ?
Malheureusement non moussaillon, il est victime de surpêche. Et vient de loin.

D’ailleurs, 80% des produits de la mer consommés en France à noël sont importés.

Les alternatives durables, c’est quoi ?

Cette année, on prend des bonnes résolutions avant l’heure. On se tourne vers une alternative durable : le thon de ligne pêché sur nos côtes, et fumé (presque) sur place. Et cerise sur le gâteau, c’est délicieux. Parole de marin.

Thon rouge, thon germon, espadon, et même le poulpe : tous ces poissons sont pêchés en France et fumés artisanalement. Du navire au fumoir il n’y a qu’un coup de nageoire. Les fumoirs que l’on a sélectionné se trouvent à proximité des ports de pêche pour réduire l’emprunte carbone.

L’été dernier quand les prix du thon se sont écroulés en criée, Poiscaille a continué de prendre le poisson au prix fort pour soutenir les pêcheurs. Une partie a été glissée dans les Casiers des abonnés. Et l’autre ? Direction le fumoir de Groix. Résultat : on peut déguster du thon germon et du thon rouge fumé pour les fêtes.

Source : Poiscaille

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