L’éthique, on adhère !

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Croc’Bauges n’est pas une épicerie bio comme les autres…
Au-delà de sa particularité d’avoir été créée et gérée par des citoyens-consommateurs, elle s’ancre sur des valeurs notamment en ce qui concerne l’éthique des produits proposés.
Bien sûr chacun.e. a son idée sur cette thématique vaste !
C’est quoi l’éthique en fait pour nous à BioBauges ? Nous tentons de répondre tant bien que mal à cette orientation avec, qui nous sommes en tant que personne, avec les connaissances de chacun.e, notre sensibilité et notre conscience teintées de toutes les limitations liées à notre culture. Nous pourrions peut-être aller encore plus loin dans nos démarches liées à l’éthique, mais jusqu’où ? Où mettre les limites sans vider les rayons du magasin ?
Par ailleurs, le bio étant devenu un appât juteux pour les lobbys il devient très difficile de voir clair dans cette jungle ou la transparence n’existe plus. Nous ne pouvons plus nous fier aux marques d’antan, connues et reconnues car la plupart ont été rachetées par des consortiums financiers ou d’autres marques cotées en bourse ! Alors, se décourager ? Ce n’est pas la devise de BioBauges !
Nous avions mis en place deux instances chargées de cette démarche éthique :
> la Commission Ethique pour le choix des produits de l’épicerie
> le COPIL (comité de pilotage) pour acter l’entrée des producteurs locaux selon des critères bien définis.
Chacun de ces groupes, était composé de consommateurs, salarié.e.s, producteurs.trices et des membres du CA.

Fusion de ces deux commissions

Le passage en SCIC, nous amène à revisiter nos fonctionnements. De ce fait, ces deux instances vont régulièrement œuvrer ensemble et approfondir les critères afin de générer plus de cohérence dans la démarche éthique.
Nous avons d’ores et déjà posé quelques points de base sur lesquels nous ne dérogerons pas et que nous détaillerons ultérieurement lorsque la réflexion amorcée sera finalisée. Pour accorder nos conceptions de l’éthique, cela exige de la délicatesse, beaucoup d’acrobatie mentale et de lâcher prise chez chacun.e. ! Dans un premier temps nous avons évoqué l’ouverture plus importante vers des modes d’alimentation auxquels nous n’avions pas accordé suffisamment de place dans nos rayons : végan, végétalien, végétarien, sans gluten afin que les consommatrices/teurs concerné.e.s trouvent les produits adaptés à leur éthique de santé. Néanmoins, nous serons attentifs aux origines et composants de ces aliments qui présentent souvent des incohérences (voir notre article sur les dérives du vegan ultra-transformé dans la lettre d’infos).

Un article de Françoise Besson, pour Biobauges

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